Situation stable à Montréal suite aux élections fédérales
Au lendemain des élections fédérales, la mairesse de la plus grande ville du Québec, Valérie Plante, en avait long à dire sur le dossier des armes à feu. Elle assure vouloir mettre une forte pression sur le gouvernement Trudeau pour bannir les armes à feu de poing.
La mairesse de Montréal souhaite que le premier ministre du Canada Justin Trudeau ait le courage d'écarter la possession d'armes à feu de tout genre.
Alors que le gouvernement fédéral a récemment banni les armes d'assaut, Mme Plante souhaite voir un contrôle plus étroit des armes à feu de poing, notamment à la frontière avec nos voisins du sud.
« Même si le SPVM récupère une arme à feu dans la rue, s'il en rentre 10 par la frontière en même temps, on n'avance pas. Les corps policiers ne peuvent pas tout faire seuls », dit Valérie Plante.
Aucun mouvement majeur à Montréal
La mairesse Plante affirme que la situation à Montréal reste inchangée et que la ville se met à l'ouvrage dès aujourd'hui pour poursuivre les différents enjeux importants, notamment la relance verte et inclusive partout à Montréal.
Elle se dit également heureuse de la collaboration du gouvernement libéral en lien avec la construction de logement abordable pour la classe moyenne et la protection de la langue française à Montréal. Valérie Plante persiste et signe : la protection de la langue française à Montréal est une priorité pour elle et le reste de la mairie.
Une leçon d'humilité
L'adversaire de Valérie Plante aux prochaines élections municipales, Denis Coderre, s'est quant à lui vu rassuré par la population québécoise lors de la plus récente élection fédérale. L'ancien maire de Montréal croit qu'avec le renouvèlement d'un gouvernement minoritaire, les villes auront un rôle important à jouer dans ce gouvernement.
« C'est un message d'humilité pour l'ensemble des partis politiques. Je salue aussi le génie des Québécois qui ont su assurer un équilibre », affirme Denis Coderre lors de son point de presse mardi matin.
Heureux de voir un gouvernement fédéral minoritaire en place, M. Coderre s'est également positionné sur les prochaines élections municipales. Il se dit prêt à relever le défi : « Si on veut de la stabilité, ça prend du changement. Avoir les bonnes personnes aux bonnes places capables de parler au gouvernement. »