S’exprimer par le pouvoir de la poésie

S’exprimer par le pouvoir de la poésie
Crédits : Villedepluie

Enfant, Mikael Gravelle écrivait ses poèmes dans un journal intime. Près de 20 ans plus tard, ses textes se retrouvent dans son premier recueil de poésie, intitulé Marelle et discorde.

À travers Marelle et discorde, publié le 25 octobre dernier, Mikael Gravelle décrit des moments marquants et difficiles qu’il a vécus au cours de sa vie. « Je crois que j’ai passé presque 6 ou 7 ans à écrire ce recueil », confie-t-il.

Le premier chapitre du recueil porte sur certains évènements traumatisants de son enfance, alors que le second aborde son ancienne relation amoureuse dysfonctionnelle et son expérience de prostitué. «C’est très provocant et érotique par moments», mentionne le poète de 28 ans.

«C’est de la poésie super accessible, ce n’est pas un casse-tête.»

Un genre littéraire plus naturel

Lorsqu’il a commencé ses études en bande dessinée à l’Université du Québec en Outaouais, Mikael Gravelle a réalisé que la bande dessinée était « trop contraignante » en raison des limites imposées par les zones de dessin des pages. Il s’est donc tourné vers l’illustration et l’écriture de poèmes.

«Je trouve que c’est plus facile d’écrire de la poésie, car je peux utiliser des phrases concises et je n’ai pas besoin de respecter un fil narratif», explique-t-il.

Un premier Salon du livre intimidant

Le 27 novembre prochain, Mikael Gravelle vivra sa première expérience de dédicaces au Salon du livre de Montréal. Même si le jeune auteur est heureux de participer à ce grand évènement «hyper pertinent», il admet qu’il est angoissé face à la rencontre de son lectorat. «Je ne suis pas quelqu’un qui s’exprime super bien à l’oral. Je préfère écrire, surtout quand il y a une foule.»