Réconciliation et pandémie à l’avant-plan
Le discours du Trône a principalement porté sur un Canada post-pandémique
C’est en anglais, en français et en inuktitut que la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a prononcé le discours du Trône mardi après-midi. Première femme d’origine autochtone à représenter la reine au Canada, elle a débuté en rappelant le besoin de tracer une voie vers la réconciliation. « Nous devons passer de la parole aux actes. Le temps presse », a-t-elle souligné.
Sans oublier la pandémie
« C’est le moment de bâtir un présent et un avenir plus sains. La vaccination est le meilleur outil », a rappelé Mary Simon. Après plus d’un an à lutter contre la COVID-19, le discours du Trône a insisté sur l’importance de « mettre fin à la pandémie », notamment pour favoriser la reprise de l’économie canadienne. D’ailleurs, pour contrer la hausse du coût de la vie, deux priorités ont été mentionnées : le logement et les services de garde.
Urgence climatique
Pour contrer les changements climatiques, le gouvernement de Justin Trudeau a mentionné miser sur la création d’emplois verts, mais également sur un partenariat avec les Premières Nations pour « protéger la nature et respecter leurs connaissances traditionnelles ». « C’est le moment de mener une action climatique audacieuse pour bâtir une économie résiliente », a déclaré Mary Simon.
La multiplication des violences par arme à feu, l’augmentation des féminicides, la hausse de l’autoritarisme ainsi que la promotion du français ont aussi été identifiées comme étant des priorités.