Un communiqué qui cache une publicité

Patrick Gonzalez, professeur au Département d'économique d'Université Laval, a commenté le communiqué déposé par la Banque royale du Canada (RBC) qui montre les résultats d'un sondage concernant les petites entreprises, mardi.

Un communiqué qui cache une publicité
Une banque RBC (Wikimedia Commons)

Par Mikaël Demers

RBC a commandé un sondage en ligne sur les petites entreprises mené par Ipsos Canada auprès de 1 501 adultes canadiens. Selon les résultats du sondage, 74% des entrepreneurs désirent lancer une petite entreprise pour générer une source de revenus supplémentaire pour aider à subvenir à leur besoin. Les membres de la génération Y ou Z seraient ceux qui participeraient majoritairement à cette nouvelle tendance.

L'accessibilité aux technologies serait l'une des raisons auxquelles les nouvelles générations se lanceraient dans les microentreprises pour s'adapter à la nouvelle réalité économique.

Patrick Gonzalez indique que c'est une bonne chose pour le Canada puisque les petites ou moyennes entreprises (PME) alimentent l'économie du pays. Il indique aussi que cette tendance pourrait être une bonne initiative pour la pénurie de main-d'œuvre.

La mission du communiqué

" Il faut lire les petits caractères en bas ", a indiqué Patrick Gonzalez lors d'une entrevue téléphonique. Sous le texte qui démontre les résultats de leur sondage, RBC désigne des programmes qu'elle offre pour aider les nouvelles microentreprises. Le professeur universitaire ajoute que " le sondage ne dit absolument rien " et qu'il s'agit majoritairement d'un prétexte pour promouvoir leur service.

Gonzalez conclut en précisant qu'il n'y a rien de mal avec le travail proposé par RBC, mais qu'il ne faut pas se laisser berner par le réel objectif du communiqué puisqu'il s'agit d'un coup de marketing.