Québec renonce définitivement à extraire des hydrocarbures sur son territoire

Lors de son discours d’ouverture, François Legault a annoncé que son gouvernement a décidé de « renoncer » à l’exploitation des hydrocarbures partout sur son territoire, première étape d’un nouveau plan économique qui mise sur l’énergie verte dans le but de répondre à l’urgence climatique.

Une transition énergétique

Pour s’affranchir complètement de l’extraction des hydrocarbures, M. Legault a exprimé son désir d’accroitre la production des énergies propres grâce à un plan qui prévoit la création de 3 pôles mondiaux ayant pour objectif de remplacer les anciens modes de production et de consommation d’énergie. La création de nouveaux transports électriques, le développement de la filière batterie et la production d’hydrogène vert. Le premier ministre québécois souhaite que la province devienne « La batterie verte de l’Amérique du Nord ». Il a poursuivi en expliquant que grâce à « l’abondance des énergies vertes au Québec, il est indispensable de prendre le chemin d’une économie verte ». Legault a aussi rappelé l’importance des entreprises québécoises dans cette transition énergétique telle qu’Hydro-Québec en la définissant comme « appartenant au peuple québécois. »

Un défi majeur

Alice De Swarte, chargée de projets en conservation à la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) réagi « La CAQ n’est pas un parti qui a pour priorité l’environnement. Bien que cette annonce soit surprenante, c’est une bonne chose ». Lors des différentes rencontres de la SNAP avec le gouvernement, elle précise que « Bien que la SNAP ait eu des différends avec le gouvernement Legault, la plupart du temps le dialogue était la meilleure solution ». Elle prend comme exemple l’annulation des coupes le long de la rivière Péribonka après des mois de protestations. Même si pour elle, le plan est « plutôt ambitieux », le réaliser reste « un défi majeur qui prendra beaucoup de temps et de sacrifices. »