Protéger les réfugiées de la violence
Le Canada a annoncé, le 7 décembre, un investissement de 10 millions de dollars au cours des quatre prochaines années, en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
L'initiative vise à lutter contre les niveaux élevés de violence et à s'attaquer à l'instabilité sociale et économique croissante de l'Amérique centrale. Ce projet a aussi pour but d'aider les femmes et les filles touchées par la migration irrégulière et les déplacements forcés au Honduras, au Guatemala et au Salvador.
C'est dans ce contexte, en plus de son récent voyage au Guatemala, que le ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser, a annoncé l'action ayant pour objectif d'autonomiser et de protéger les filles et les femmes affectées par ces conditions difficiles.
Les maux des femmes
Le projet se concentrera sur les besoins les plus urgents mis au jour dans les priorités du Cadre régional global de protection et de solutions pour l'Amérique centrale et le Mexique (MIRPS). Les activités comprises dans le projet sont créées pour améliorer la situation des personnes ayant besoin d'une protection internationale. Cela inclut des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, des femmes et des filles risquant d'être déplacées, des réfugiés ainsi que des demandeurs d'asile.
« Les violences sexuelles, la pauvreté, le manque d'accès à l'emploi, la discrimination sont toutes des raisons causant les déplacements, explique la directrice de l'Institute for Women in Migration, Gretchen Kuhner. Les femmes nous parlent toujours des violences physiques, psychologiques, sexuelles qui obligent les femmes à fuir leur pays d'origine. »
L'objectif premier du projet est d'assurer la santé et la sécurité de cette population déjà vulnérable.