Enrichir le Québec d'abord et avant tout, plaide le PQ

Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a dévoilé le cadre financier de son parti qui mise sur " l'héritage " du Parti Québécois en investissant dans les entreprises québécoises.

Enrichir le Québec d'abord et avant tout, plaide le PQ
Paul St-Pierre Plamondon annonçant le cadre financier de son parti. Vincent Tardif / L'Atelier

Par Vincent Tardif

Il a prononcé une conférence à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) mardi sur la vision économique de son parti dans la métropole.

Le cadre financier s'étale de 2022-2023 à 2026-2027 et le Parti Québécois (PQ) veut mettre un terme avec ce que le chef appelle " une économie de succursale ", à savoir une économie dans laquelle des entreprises d'ailleurs s'installent au Québec, mais rapportent la plupart de leur profit dans leur pays d'origine.

Assurer une justice fiscale

Dans ce cadre financier, le PQ mentionne un contrat social dont le Québec s'est doté voulant que les citoyens paient un plus de taxes et d'impôts que son voisin, mais ils bénéficient de beaucoup plus de services en échange. L'équilibre de ce contrat est lié avec le fait que tout le monde paie sa part. Alors questionner sur la baisse des taxes et impôts, le chef du parti a répondu " over my dead body "

Il a aussi noté à plusieurs reprises que les partis qui font promesse d'une baisse d'impôts choisissent " la voie de la facilité " et ce n'est pas la voie que le PQ veut suivre, il préfère " dire la vérité au Québécois ".

Avec une baisse d'impôt et de taxes, le chef du parti croit que les soins de santé et les services sociaux vont être moins accessibles et qu'il y aura plus de criminalité. Pour qu'il y ait une croissance de l'économie, le PQ compte donc investir en éducation comme les pays scandinaves l'ont fait auparavant tout en priorisant aussi un investissement dans les services sociaux, dont le réseau de la santé.

Montréal-Est, la clé

Lors de la causerie, Paul St-Pierre Plamondon a mentionné vouloir investir dans l'est de Montréal. Pour le chef du PQ, cette région est le pôle dans le domaine de l'énergie verte et dans le domaine de la santé. Il mentionne que la région a été délaissée du côté des investissements depuis des décennies.

Dans cette optique verte, le PQ promet de piger dans le Fonds des générations et d'investir un milliard de dollars dans une transition économique verte.

Il compte aussi investir dans les entreprises à haut potentiel, car il considère qu'ils sont le pivot dans la transition verte et juste selon la vision du parti.

Des millions pour l'indépendance

Après s'être engagé à tenir un référendum, le chef du PQ prévoit investir 231 millions de dollars sur trois ans pour préparer le Québec dans l'éventualité où le oui remporterait le vote. Ce qui est un peu moins que la moitié de ce que Québec Solidaire (QS) prévoit investir.