Oscars :12 nominations et une première historique pour The power of the dog

The Power of the dog favori peu contestable

Avec 12 nominations, c'est une véritable consécration pour Jane Campion qui devient la première femme nomée deux fois pour la meilleure réalisation. Vingt-huit ans après La leçon de piano la réalisatrice néo-zélandaise se présentera en favori de la cérémonie.

Produit par Netflix, ce western sombre et profond sera notamment en lice pour le titre de meilleur acteur avec Benedict Cumberbatch, déjà nommé en 2015 pour Imitation Game. Le film sera aussi présent dans la catégorie du meilleur second rôle féminin avec Kirsten Dunst et masculin avec Jesse Plemons et Kodi Smit McPhee.

Ces nombreuses nominations mettent également en lumière le travail du producteur québécois Roger Frappier. Contacté par La presse canadienne, ce dernier a salué " la reconnaissance de 10 années de travail de l'obtention des droits à la production du film ".

Denis Villeneuve snobé, mais pas son œuvre

Après The power of the dog on retrouve Dune du réalisateur québécois Denis Villeneuve, qui ne sera pas en reste avec 10 nominations. Nommé notamment dans les catégories du meilleur son, de la meilleure direction photographique ou encore du meilleur scénario adapté, le film n'apparait pas dans la rude sélection des meilleures réalisations.

Déjà nommé trois fois aux Oscars, le réalisateur montréalais de 54 ans pourra toutefois se consoler avec la nomination de Dune dans la catégorie du meilleur film. Rappelons tout de même que Dune est le seul poids lourd du Box-office à avoir été nommé, fort de 300 M. de dollars de recette à travers le monde.

L'industrie cinématographique québécoise sera de la partie

Quatre-vingt-deux œuvres avaient été retenues en décembre dernier dans la catégorie du meilleur court-métrage, et parmi eux trois films québécois : L'art dans le sang de Joanna Quinn, Mauvaises herbes de Claude Cloutier et enfin Comme un fleuve de Sandra Desmazières.

À l'issue de la première sélection c'est L'art dans le sang qui est parvenu à se faire une place dans le top 5 de sa catégorie. Un bel accomplissement pour la réalisatrice Joanna Quinn, déjà nommée en 1997. Une nouvelle qui met aussi en avant le travail de l'Office national du film du Canada qui conserve son titre d'organisation de production la plus nommée aux oscars, derrière Hollywood.