Omicron met de l’avant les inégalités

L’émergence du variant Omicron appuie les prévisions scientifiques qui estiment que la COVID-19 va continuer de se développer tant que tous les pays n’auront pas une couverture vaccinale adéquate.

Les quantités énormes de vaccins achetés par les pays riches ont créé des inégalités pour le nombre de doses données dans les pays les plus démunis, comme les nations d’Afrique. Moins de 7 % de la population est vaccinée sur ce continent jusqu’à présent. Plus le coronavirus circule au sein des populations non vaccinées, plus il devient contagieux.

Pendant ce temps, certains pays riches commencent à offrir une troisième dose, au détriment des populations qui attendent toujours leur première. « Ça illustre les risques fondamentaux pour tout le monde de ne pas s’être attaqué sérieusement aux inégalités qui persistent dans la lutte mondiale contre la maladie et les problèmes de santé », a indiqué le docteur Osman Dar, qui dirige le projet One Health pour Chatham House.

La vaccination mondiale

Mardi, lors de l’ouverture d’une réunion annuelle avec des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 et de la Chine, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, a déclaré que « seul un plan de vaccination mondial » pouvait « mettre fin à une pandémie mondiale ».

« Chaque personne, partout dans le monde, doit avoir accès aux vaccins, aux tests et aux traitements contre la COVID-19 », a-t-il insisté.

Selon l’ONU, seuls 12 pays à revenu moyen, 27 à revenu supérieur et 71 pays à très haut niveau de revenu ont atteint la barre des 40 % de personnes vaccinées. Aucun pays à faible revenu n’a atteint ce pourcentage.

Avec Associated Press et Agence France-Presse