Mouvement #MeToo et littérature
Une table ronde sur le mouvement #MeToo dans le milieu littéraire au Salon du livre
Quatre autrices québécoises se retrouveront autour d’une table ronde le samedi 27 novembre pour discuter des impacts du mouvement de dénonciation #MeToo dans la sphère littéraire. Cette rencontre aura lieu dans le cadre du Salon du livre de Montréal.
Les autrices Chrystine Brouillet, Myriam Vincent et Michelle Lapierre-Dallaire ont abordé la question des abus et des violences sexuelles dans leur ouvrage, selon différents points de vue. Les personnes qui souhaitent participer à cet évènement auront le choix de le vivre en présentiel ou en ligne.
Les vagues de dénonciations de violences sexuelles ont aussi déferlé sur le milieu culturel québécois. Pour Mme Vincent, des discussions autour de ce sujet sont très pertinentes dans le milieu de la littérature, où la proximité entre les gens est prédominante. Selon elle, il est important de multiplier les occasions d’échanger entre individus du milieu. " Des rencontres comme celles-ci permettent aussi d’avoir accès à une diversité de perspectives ", a dit l’écrivaine.
Son premier roman, Furie, raconte l’histoire d’une femme qui souhaite venger son amie. " Mon roman, c’est davantage la figure de la justicière par rapport aux violences sexuelles. Les autres autrices abordent tout ça de façon différente. Je trouve ça intéressant", a-t-elle expliqué.
Impliquer les hommes
Actuellement, la recherche de solutions face aux problématiques reliées aux violences sexuelles repose souvent sur les femmes. En effet, ce sont majoritairement ces dernières qui dénoncent les agressions sexuelles et entament des poursuites judiciaires. " Le poids de la solution revient encore aux femmes pour le moment. Il faudrait inclure davantage d’hommes dans ce genre d’évènements. J’aimerais entendre ce qu’ils ont à dire sur le sujet ", a proposé Mme Vincent.
Parler avec le public
Pandémie oblige, les occasions ont manqué pour organiser des rencontres littéraires entre des auteurs et le public. Pour Myriam Vincent, le partage et les discussions stimulent la quête de
solutions.