Mois de l'histoire des Noirs : " Honorer le passé, inspirer le futur "

Le Mois de l'histoire des Noirs se déroule pendant tout le mois de février

Dans le cadre du 31e Mois de l'histoire des Noirs débutant mardi, les organisateurs de l'évènement ont mis de l'avant des artistes d'ici en offrant au public une programmation diversifiée en réponse à une année difficile sur le plan culturel.

Par Siméon Dumont

Avec cette édition qui a pour thème " Honorer le passé, inspirer le futur " le public pourra notamment assister, principalement en virtuel, à de la danse, de la musique, du cinéma et des expositions visuelles.

Une exposition pour se souvenir

Marven Clerveau, 26 ans, est artiste visuel depuis sa jeunesse. Celui qui exposera son projet intitulé Une exposition de Marven Clerveau : Visions HipHop Qc au Centre Phi, dès les 11 février, explique que l'ensemble de son œuvre est " une recherche de création ".

" Je documente les rappers à Montréal en faisant leur portrait […] pour montrer comment le rap a commencé ici ", affirme-t-il. Pour l'aider dans son processus créatif, Marven Clerveau a été accompagné de l'historien de la musique Vladimir Delva qui présente, à travers l'œuvre, le contexte sociohistorique de l'évolution du hip-hop au Québec. " Je voulais être épaulé par un expert pour ne pas faire n'importe quoi ", mentionne l'artiste en riant.

Fier de son travail, il se considère chanceux. " C'est la première fois qu'un de mes projets est dans la programmation du Mois de l'histoire des Noirs. C'est vraiment un honneur pour moi. "

Massimadi : le cinéma différemment

Débutant également le 11 février prochain, le festival de cinéma LGBTQ+ et afro Massimadi diffusera virtuellement une trentaine de films venant de partout dans le monde. Le président de Fondation Massimadi, Laurent Lafontant, s'occupe de l'organisation du festival. Il pense que l'importance de celui-ci est sa mission sociale. " Le but, c'est de soutenir les artistes afros LGBTQ+ et de leur donner de la visibilité. Les films qui sont diffusés à Massimadi ne sont généralement pas diffusés dans des grandes salles et les festivals sont souvent les seuls moyens pour eux d'être visibles ", explique M. Lafontant. " Avec ces films, des réalités peu connues sont également exposées. C'est une manière de s'informer au sujet des réalités des autres gens qui occupent la même société. "

Même si elles se dérouleront principalement à distance pour une deuxième année consécutive, les activités proposées s'adaptent au mode virtuel alors que des balados et des émissions web seront aussi disponibles.

Lien vers la programmation : https://www.moishistoiredesnoirs.com/programmation