Les partis adverses critiquent le discours de François Legault
Chacun des trois partis d’opposition au gouvernement Legault ont soulevé des questionnements par rapport au discours du premier ministre prononcé en fin d’après-midi à l’Assemblée nationale. Les libéraux et QS se sont occupés de soulever la question d’environnement tandis que le PQ se questionne de la place du Québec dans le Canada.
Libéraux : Opération de rattrapage raté
Du côté des libéraux, Dominique Anglade « n’a rien appris de nouveau » durant le discours de M. Legault. « Aujourd’hui, j’ai vu une opération de rattrapage raté et c’est normal de faire ça puisqu’il [François Legault] voit que ça pète de partout. » Mme. Anglande a aussi pris le temps de s’exprimer sur les changements climatiques et l’environnement lors de son point de presse. « L’autre enjeu, c’est l’environnement. Ça prit 53 minutes avant qu’il nous parle d’environnement et de changements climatiques », a-t-elle affirmé. La cheffe libérale s’est aussi exprimée sur l’état d’urgence qui perdurait et les motifs véhiculés par la CAQ pour qu’il reste en place. « La seule raison, c’est la vaccination aux enfants et je ne sais pas pourquoi l’annulation d’appel de contrat perdure […] il est habitué de gérer de façon autoritaire », a-t-elle dit.
QS : Besoin d’un visionnaire
La parole est allée à Gabriel Nadeau-Dubois, chef de Québec solidaire. Celui-ci a fait part du manque de vision du premier ministre. « J’ai entendu le discours d’un gestionnaire, mais nous avons besoin d’un visionnaire. » Il a aussi parlé du manque de place environnementale dans le discours de M.Legault. Le chef de QS a d’ailleurs fait référence au troisième lien en parlant de « projet inutile » et « couteux ». « Nous ne sommes pas condamnés à cette vision du Québec, il y a la vision de Québec solidaire », a affirmé M.Nadeau-Dubois.
PQ : Éléphant dans la pièce
De son côté, Paul Saint-Pierre-Plamondon, du Parti québécois, s’est exprimé sur le nationalisme dans son discours. « Il y a clairement un éléphant dans la pièce et il s’agit de la place de la nation québécoise au sein du Canada. » Dit-il. Joël Arseneau, le chef parlementaire du Parti québécois, a dit que le discours de M.Legault s’agissait « d’opération de marketing » et « remplis de slogan préparé ». « Il faut rétablir la confiance en apportant des actions concrètes », a-t-il affirmé en lien avec « les annonces superficielles en santé ».
Chaque parti aura un moment pour prononcer leur propre discours à l’Assemblée nationale dès 9 h 40.