Les organismes demandent de l'aide au fédéral

Les organismes demandent de l'aide au fédéral
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L’organisme du Réseau de SOLIDARITÉ itinérance du Québec demande que le prochain gouvernement fédéral s’engage à investir 3 milliards de dollars par année dans le financement de nouveaux logements sociaux à la suite de l’élection du 20 septembre dernier

En vue de l’élection, le RSIQ avait envoyé cinq réclamations aux différents partis politiques, et le RSIQ compte bien les redemander. En plus du 3 milliards dans leurs revendications, il y a notamment que le financement fédéral récurrent en itinérance, via le projet « Vers un chez-soi », soit augmenté à 106 millions de dollars par an au Québec, afin de permettre la création, le maintien et la consolidation des services dès 2022. Finalement, le coordonnateur du RSIQ, Boromir Vallée Dore, demande aussi que le prochain gouvernement s’engage à décriminaliser les personnes utilisatrices de drogues.

Le Réseau de SOLIDARITÉ Itinérance du Québec regroupe 15 concertations régionales en itinérance et plus de 300 organismes au Québec. Bien que les membres soient une institution apolitique, ils sont satisfaits que Justin Trudeau revienne au pouvoir, car les libéraux avaient développé un programme intitulé « Vers un chez soi » qui était une entente entre le Québec et le Canada, qui avait pour but d’intervenir davantage dans l’itinérance au Québec.

D’autres organismes en veulent plus

La maison à petits pas, un organisme familial, considère quant à eux, avoir été négligés lors de cette élection : « On a été oublié, et on ne nous a jamais rien demandé. C’est très dommage pour les gens dans le besoin. » En plus, ils s’attendent à recevoir un grand nombre de coupes budgétaires, puisque le gouvernement a offert énormément d’argent et c’est le milieu communautaire qui écope habituellement.

De son côté, la directrice générale de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec Doris Provencher espère que le gouvernement canadien s’implique plus dans la santé mentale : « On aimerait qu’ils élargissent leurs visions de la santé mentale même s’ils n’ont pas de juridiction. Le message qu’ils peuvent porter est énorme, ils doivent les passer. »

Elle demande également que le fédéral se penche sur la notion de l’aide médicale à mourir pour les troubles de santé mentale : « Nous on pousse pour que les personnes visées aient un espace pour s’exprimer, donc par rapport à ça, on souhaiterait que le gouvernement prenne le temps d’écouter ce que les individus ont à dire, non pas des experts, mais des gens touchés par cette maladie. »