Le resto-pub La Cale

DOSSIER: Restos sans gaspillage. Le restaurant zéro déchet a été fondé en septembre 2019 par Luca Langelier et trois de ses amis.

Le resto-pub La Cale
Cliché du restaurant La Cale situé rue Saint-Hubert à Montréal. Photo Éric Soucy

Le pub zéro déchet La Cale est un resto-bar visant à offrir une expérience culinaire notable tout en minimisant leurs déchets alimentaires et ménagers. Le propriétaire, Lucas Langelier et la co-cheffe Catherine Deslières ont répondu à nos questions lors d’une entrevue.


Quel est ton rôle au pub zéro déchet La Cale ?

«Alors moi, c’est Catherine. Je suis maintenant co-cheffe à La Cale. J’ai commencé à travailler ici comme cuisinière à l’ouverture. Donc on a traversé la pandémie. On a changé de chef. Et maintenant je suis co-cheffe.»

Comment gérez-vous le gaspillage alimentaire?

«Le menu, tout a été pensé en fonction du zéro déchet. On finit souvent par faire les choses nous-mêmes. C’est comme toute notre boulangerie, on la fait nous-mêmes.

Je récupère les pelures de carottes, je les fais frire, je les mets en garniture. On a tout transformé, mariné, transformé pour



conserver pour on ne sait pas combien de temps. Puis on commande un petit peu par petit peu. La cuisine a été pensée comme ça pour le zéro déchet. On est capable de vous servir une assiette avec le même standard. En plus, on n’a pas fait de déchets et ça ne paraît pas dans votre assiette.»

Qu’en est-il de la confection de vos plats ?

«Moi, je fais tout maison. Tous les sirops sont faits ici même. Donc j’achète en grande quantité, en vrac. Par exemple, dernièrement, j’ai fait un sirop de clémentine. Je vais utiliser le zeste du produit, la chair entre le zeste et le fruit. On l’a utilisé en marmelade en cuisine.

Donc on a travaillé 100% du fruit. Il reste un peu de pulpe qu’on va composter à la fin. Mais je veux dire, plus que ça, c’est difficile à atteindre. Mais c’est un des exemples à l’avant.

Même chose avec le gingembre, je l’ai acheté en vrac. Ce n’est pas dans une boîte. Ce n’est pas dans des barquettes en plastique. Puis on ne le râpe même pas. On l’a vraiment coupé, infusé, puis après le produit est utilisé à 100%.»