Le grand retour du court métrage

Pour la première fois, les films du Festival international de courts métrages du sud-ouest de Montréal, Longue vue sur le court, seront diffusés à la fois en salle et en ligne. L’évènement se déroulera avant tout en salle du 24 au 28 novembre prochains et il se poursuivra en ligne du 28 novembre au 12 décembre.

Par la fiction, le documentaire, l’animation ou l’expérimentation, la 7e édition du Festival proposera un contenu diversifié de films courts. Jeunes et adultes disposeront de plusieurs choix pour apprécier une œuvre cinématographique de 20 à 60 minutes chacune.

Un festival particulier

Julien Hardy-Cardinal présentera le film Nos empreintes, un court métrage sur la quête identitaire d’une femme québécoise durant le mouvement de libération de la femme dans les années 70. Selon lui, le court métrage est un format dynamique et rapide qui permet de raconter les histoires différemment. En un court laps de temps, le spectateur peut être plongé dans plusieurs capsules temporelles.

" On met beaucoup de temps [dans notre travail] pour des films d’une vingtaine de minutes. Le contenu est très condensé. C’est intéressant pour le spectateur d’avoir accès à tous ces univers ", a expliqué le réalisateur.

Cette opinion est aussi partagée par Amélie Hardy, une autre cinéaste participant à l’évènement. " Je pense que la diversité [des courts métrages] est attrayante pour le public. Ça me donne envie de continuer ", estime-t-elle.

Mesures sanitaires

Le retour dans les salles de diffusion après la pandémie apporte son lot d’inquiétudes. " Est-ce que la chimie prendra derrière le masque ? " se questionne Benoît Desjardins, fondateur et directeur général du Festival. Aucune certitude après un an d’absence et l’apparition de mesures sanitaires.