Laurent Dubreuil vit au jour le jour en vue de Pékin 2022
Laurent Dubreuil est serein en vue des Jeux olympiques de Pékin 2022. Il vit le moment présent, et sa présente saison est sublime : il a remporté pas moins de quatre médailles depuis le début de la campagne.
Le patineur de vitesse de longue piste a gagné une fois l’or et le bronze ainsi que l’argent à deux reprises. Celui-ci est bien heureux de sa saison. « Je suis présentement premier au classement mondial. Ça va super bien. Au 500 mètres avec mes quatre médailles, ça ne peut pas aller mieux et je suis aussi content de mes résultats au 1000 mètres », dit Laurent
Dubreuil.
Préparation pour Pékin 2022
En entrevue exclusive avec L’Atelier, l’athlète de 29 ans explique son entraînement annuel. « C’est 11 mois d’entraînement par année. Je m’entraîne en salle continuellement depuis le mois d’avril et on patine une première fois en août. »
Dubreuil mentionne d’ailleurs qu’il y a certaines spécificités dans le patinage de longue piste. Par exemple, il ne peut pas tourner du côté gauche. « On sait comment patiner, mais notre sport est rempli de petits détails. Ça prend plusieurs mois avant de se sentir prêt en début de course. Même avec trois dixièmes de seconde de différence, tu n’as pas de marge d’erreur », estime-t-il.
Le variant Omicron ne change rien dans la préparation de M. Dubreuil. « Je ne peux rien contrôler, que ce soit une grosse vague de cas, une annulation ou un report des Jeux. Tout ce que je peux contrôler est ma préparation et de m’assurer que je sois à mon meilleur pour s’ils ont lieu », explique M. Dubreuil.
Une famille passionnée
La passion de Laurent pour le patinage de vitesse est contagieuse. Elle lui vient de ses parents, qui ont également été des athlètes olympiques. Son père, Robert Dubreuil, a participé aux Jeux olympiques de Calgary en 1988 et à ceux d’Albertville en 1992. Sa mère, Ariane Loignon, était au rendez-vous en Alberta en 1988.
Laurent Dubreuil exprime sa gratitude à l’égard de sa famille, y compris sa fille de deux ans. « Même si le patin ne va pas bien, le plus important est que ma fille aille bien et qu’elle ne manque de rien. Ma vie de père me rend heureux et, chaque fois que je manque des moments avec elle, ça me fait de la peine », souligne le patineur.
Il mentionne qu’avec son mode de vie, il profite des petits moments précieux avec son épouse et sa fille.