Lancer la campagne Centraide 2022 de l'UQAM tout en pédalant

Plusieurs employés de l'UQAM lancent aujourd'hui la campagne Centraide 2022 en embarquant sur des vélos stationnaires en plein cœur du pavillon Judith Jasmin. 

Lancer la campagne Centraide 2022 de l'UQAM tout en pédalant
Deux employés de l'UQAM, dont M. Sylvain Proulx, sur les vélos stationnaires dans l'agora du pavillon Judith-Jasmin. (Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo, L'Atelier)

Par Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo

Il est notamment possible d'apercevoir dans l'agora l'objectif de cette année : 205 000$ soit quelques milliers de plus que l'an passé.

Selon M. Côme Bardi, conseiller en développement philanthropique de Centraide, l'objectif cette année a été influencé par l'inflation. « C'est un peu comme un virus», explique-t-il. «Il se propage et tout le monde est confronté à ça. À commencer par les plus vulnérables.»

Il poursuit en expliquant que les employés eux-mêmes sont touchés par celle-ci. Donc, ils ont choisi un objectif qui est plus adapté à cette réalité.

L'an passé, l'UQAM avait réussi à amasser plus de 215 000$ dépassant son objectif.

«L'activité phare de notre campagne, c'est ce qu'on appelle le Défi Embarque-don.» explique M. Louis-Sébastien Guimond vice-vecteur aux systèmes d'information de l'UQAM qui représente la rectrice Magda Fusaro au lancement. «C'est la 3e année qu'on fait ça». Il poursuit en partageant son enthousiasme de sensibiliser la communauté du Grand-Montréal à travers cette campagne qui s'enligne avec les valeurs de l'UQAM.

Le but est de pouvoir amasser les fonds à travers l'exercice physique. Les équipes participantes se font commanditer pour chaque kilomètres qu'elles font, que ce soit en vélo stationnaire, à la marche, la course, l'escalade, etc.

Mme Marie-Lyne Brunet, vice-présidente du développement social de Centraide, affirme lors de son discours que Centraide, c'est d' «être à l'écoute de ce qui se passe, de savoir ce que sont les besoins puis ensuite de soutenir les experts.» Elle profite de l'occasion pour préciser que ce sont les organismes communautaires qui offrent de l'expertise. Ce sont eux qui sont à l'écoute des personnes les plus vulnérables chaque jour.

«Il faut trouver différentes solutions aux enjeux" dit-elle à L'Atelier. «Il faut aller chercher les causes, les raisons qui amènent les gens dans des situations difficiles. Plutôt que d'agir juste sur les effets.»

L'événement n'avait pas encore débuté que l'un des membres des équipes participantes commençait déjà à pédaler habillé en habit de sport.

«Annuellement je contribue toujours.» affirme Sylvain Proulx qui représente aujourd'hui l'équipe du service de développement organisationnel. «On a en tant qu'employé un rôle. Surtout au cœur du quartier latin où l'on voit beaucoup de souffrance, de l'itinérance et de la pauvreté. On est confronté tous les jours à ces images-là» partage-t-il. "C'est la moindre des choses que de faire notre contribution».

Marie-Lyne Brunet et Côme Bardi de Centraide ont pu expliquer ce que l'organisme peut faire pour aider les communautés marginalisées et vulnérables à travers cette campagne.

Tout le monde est invité à participer au défi. Soit en créant de nouvelles équipes ou en donnant à Centraide.