La journée de la paix étalée sur douze jours
Le 21 septembre marque la Journée internationale de la paix et le lancement de la septième édition de l’organisme Journées de la paix basé à Montréal.
Le thème de cette édition, « Agir pour l’égalité », n’est pas qu’un slogan pour l’organisation, mais aussi un appel à la mobilisation des citoyens. « Nos sociétés ne pourront fleurir en paix avant d’avoir planté la semence de la justice », a déclaré Brian Braufman, cofondateur du Réseau pour la paix et l’harmonie sociale lors d’un évènement commémoratif en ligne mardi en avant-midi.
65 activités seront ouvertes au public du 21 septembre jusqu’à la journée internationale de la non-violence le 2 octobre.
Le but de ces activités est de responsabiliser à l’échelle individuelle les citoyens montréalais selon la maîtresse de cérémonie Adriana Eslava, directrice de Promotion de la paix, Prévention de la violence, Vie associative et gouvernance. La mise en place d’initiatives pour assurer la prévention de la violence et pour la promotion de la diversité et de l’inclusion la principale vocation des différents groupes impliqués.
La réconciliation avec les premiers peuples
Après une année particulièrement consternante pour les Premières Nations et le Canada, l’organisme des Journées de la terre a décidé de faire du sujet de la réconciliation autochtone le sujet directeur de leur projet annuel.
« Notre équipe travaille beaucoup avec les groupes marginalisés… Avec ce qu’il s’est passé avec Joyce Echaquan et la découverte des tombeaux cette année, nous avons choisi les enjeux autochtones comme sujet principal », explique Brian Braufman, ambassadeur des Journées de la Paix.
Wakiponi, un des partenaires de Journées de la Paix, va d’ailleurs présenter une conférence le lundi 27 septembre suivie de plusieurs courts-métrages de leur production, dépourvue d’idées préconçues à propos des autochtones. « Le fait est que la souveraineté narrative lors de la création des cours-métrage est devenue primordiale chez Wakiponi. La souveraineté narrative c’est de se réapproprier la trame narrative de notre histoire. », élucide Elie-John Joseph, coordonnateur à la mobilisation des ambassadeurs et aux ateliers de leadership chez Wakiponi.
Un projet de conscientisation et de solutions
Les élections fédérales nous ont démontré en quoi les enjeux concernant les Premières Nations deviennent de plus en plus importants pour les électeurs canadiens. Outre de donner une plateforme à des acteurs communautaires autochtones, la mission de Réseau pour la paix et l’harmonie sociale et de Journées pour la paix est de conscientiser les participants montréalais.
Le projet de s’arrête pas là. Sans spécifier les moyens en question, Brian Braufman explique que le réseau cherche à trouver des solutions aux enjeux concernant les autochtones et les groupes marginalisés. « Oui il y aura des activités de sensibilisation, mais il y aura aussi des activités qui muniront les participants d’outils personnels. »