La diversité au naturel

« Club illico travaille toujours en fonction d’offrir une plateforme qui met en valeur notre territoire, qui met en valeur nos histoires, c’est le positionnement qu’on veut se donner à travers tout ça », a expliqué le vice-président Contenus originaux de Québecor Contenu, Denis Dubois lors de la présentation de la nouvelle programmation de Club illico. C’est dans une volonté d’offrir une plus grande diversité dans les œuvres de fiction que Club illico présente cette année un total de 1 500 heures de nouveau contenu.
« Nous n’avons peut-être pas les moyens de Netflix avec Squid Game et compagnie, mais on a notre talent québécois », a lancé Pierre Karl Péladeau d’entrée de jeu de la présentation au cinéma Impérial du 19 octobre. C’est le cas de la série Nous, réalisée par Yannick Savard, qui rend hommage à Montréal et ses environs, selon Marianne Fortier. « Ça fait plaisir de donner de la représentation à tout le monde et c’est beau, peu importe les différences », a expliqué la jeune actrice qui incarne Camille dans la série. Nous explore une diversité sexuelle et ethnique, mais est avant tout une histoire d’amitié et de cœur. De plus, les personnes entourant les jeunes ont vraiment des valeurs d’ouverture et de bienveillance, selon Marianne Fortier. Denis Dubois mentionne donc que la série tombe à point avec l’appui des adultes envers les jeunes et la reconnaissance des troubles de santé mentale avec la pandémie.
« On ne peut pas dire que c’est riche en émotion, je ne peux pas décider ce que les gens vont ressentir, mais moi, j’ai été ému », s’est exclamé Philippe Falardeau à propos de sa première série de fiction, Le temps des framboises. C’est une série qui était importante et qui, encore une fois, reflète le territoire québécois et son histoire pour l’équipe de M. Dubois. L’œuvre est sur la rencontre, sur la communication, mais elle n’existe pas sans les travailleurs agricoles immigrants, a expliqué l’actrice incarnant le rôle principal, Sandrine Bisson. « On se rapproche de notre agriculture, car il y a cette proximité dont on ne se rend même pas compte », a-t-elle expliqué. Le temps des framboises montre la « mission » pour laquelle ces travailleurs viennent au Québec, mais surtout leurs émotions et ce déchirement d’être loin de leur famille, a précisé le réalisateur.
Le Club illico a une variété de films et séries en français prévues pour la prochaine année. Plus de 100 millions de dollars ont été investis dans la production québécoise et une entente exclusive avec NBCUniversal pour obtenir les films et séries de Peacock. Contre toute attente, c’est l’année la plus faste de Club illico.