Travailler ensemble, l'objectif de Karen Hogan pour 2023

La vérificatrice générale du Canada, Karen Hogan, faisait face aux questions du Comité sénatorial permanent des finances nationales, mardi matin, concernant la gestion financière de la pandémie par le gouvernement fédéral.

Travailler ensemble, l'objectif de Karen Hogan pour 2023
Le parlement fédéral du Canada. (Chris DeSort, Unsplash)

Par Alexis Goulet

Son constat principal: il faudra travailler ensemble pour arriver à combler les retards occasionnés par la COVID-19 dans la bureaucratie canadienne.

Le manque de collaboration, tant entre les ministères, qu'entre les organes fédéraux, provinciaux et municipaux a été le thème clé de la journée. Ces manques ont beaucoup nui aux divers processus durant la crise, notamment en ce qui concerne la distribution des prestations offertes aux Canadiens et aux Canadiennes à travers le pays. "Nous avons constaté que le gouvernement n'était pas aussi prêt qu'il aurait pu l'être pour affronter une pandémie de cette envergure", mentionne Mme Hogan en lever de rideau.

La chasse aux formulaires de retour d'impôts

Évoquant les difficultés à contacter une partie de la population, ou même à simplement identifier des individus pouvant bénéficier des prestations disponibles pour venir en aide face à la pandémie, la vérificatrice générale a révélé qu'une bonne proportion de Canadiens n'est pas à jour dans la gestion de ses impôts personnels. "Nous avons découvert que 10  % de la population ne remplissent pas leur formulaire de retour d'impôts, et c'est nécessaire pour avoir accès à de nombreuses prestations."

Venir en aide aux Autochtones

En parallèle aux questions concernant la gestion financière de la pandémie, le Bureau du vérificateur général du Canada a aussi été dirigé vers l'enjeu concernant les peuples autochtones. La sénatrice Michèle Audette a soulevé l'impact que peut avoir la localisation d'un individu au sujet de l'accessibilité des prestations " pour les personnes difficiles à joindre ", mais aussi les barrières occasionnées par la langue ou le manque d'accès à Internet dans ces régions.

Karen Hogan a toutefois évoqué que la communication entre le gouvernement et les communautés autochtones doit être améliorée. " La réticence de certaines communautés à collaborer avec le gouvernement est un obstacle de taille, mais il pourrait être possible d'envisager une collaboration entre les communautés pour colliger l'information plus efficacement. "