Investissement d'un milliard de dollars en santé mentale, annonce le ministre Carmant

Le gouvernement du Québec investira un milliard de dollars sur une période de cinq ans pour apporter plus de soutien aux Québécois ayant besoin d'aide en santé mentale, a annoncé mardi le ministre délégué de la Santé et des Services sociaux, Lionel Carmant. Ces sommes soutiennent la base du plan d'action interministériel S'unir pour le mieux-être collectif.
Ce plan permettra le financement de 43 actions concrètes regroupées autour de sept grandes thématiques : prévention et promotion, intervention en situation de crise, partenariat avec les organismes communautaires, les jeunes et leur familles, accès aux soins et aux services, la prévention et l'alternative aux hospitalisations en psychiatrie de même que la concertation et l'amélioration des pratiques.
Le plan se faisait attendre depuis le début de l'an 2021, alors que la liste d'attente pour rencontrer un spécialiste en santé mentale au Québec s'étalait à une somme de 20 000 personnes.
Des investissements répartis
Cette somme financera notamment des actions dédiées aux jeunes et à leurs familles (470 millions de dollars) et pour mettre en œuvre et consolider les pratiques d'interventions psychosociales et policières mixtes en mesures de proximité (60 millions de dollars). Seront également dépensés 85 millions de dollars pour la mise en place de centres de crise communautaires dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l'Estrie, celles-ci ne possèdent actuellement aucun établissement de ce genre.
Un objectif clair
Le ministre Carmant soutient que le but ultime de ce plan d'action est d'offrir des soins et services axés sur la primauté des soins, le rétablissement et de favoriser l'implantation d'une meilleure pratique partout au Québec. La santé mentale est une " priorité pour notre gouvernement ", a mentionné Lionel Carmant. " C'est ensemble que nous parviendrons à soutenir le mieux-être de la population et à améliorer l'accès aux services en santé mentale ", s'est-il aussi exclamé.
La population rassurée
" J'ai fait une demande pour voir un psychologue il y a un an et demi et je n'ai toujours pas eu de retour. C'est encourageant de savoir qu'autant d'argent sera investi. ", soutient Maude Sévigny, étudiante au Cégep Ahuntsic.
De son côté, Daphnée Dambrine a appelé à SOS suicide il y a plus d'un an et est toujours sur la liste d'attente. " Je me suis tourné vers un service de naturopathe ". s'est-elle exprimée.