Faible amélioration dans les stations essences en France
La première ministre française, Elisabeth Borne, a déclaré mardi qu'il y avait eu une " amélioration sensible " dans les stations-services françaises.
Par Lucie Parmentier
Selon Mme Borne, " sur le plan national, moins de 25% des stations-service étaient en rupture de carburant mardi a 12h, contre 30% le weekend dernier ".
La pénurie d'essence est due à la grève des raffineries et dépôts de Total Energie et Esso, ayant débuté le 27 septembre.
Le président français Emmanuel Macron avait demandé que la crise soit réglée " au plus vite ".
Mme Borne affirme quant à elle être intervenue personnellement afin de lancer le dialogue social chez Total et Esso.
Depuis, des accords ont été signés par deux syndicats représentant la majorité des salariés.
La signature de ces accords n'a tout de même pas mis fin aux manifestations.
La première ministre a donc déclaré " qu'il n'est pas acceptable qu'une minorité continue de bloquer le pays et il est temps que le travail reprenne ".
La confédération générale du travail (CGT) devrait décider mardi soir de la suite du mouvement dans les équipes de raffinage et de dépôts de carburants chez Total Énergies.
Environ 400 personnes se sont réunies devant la plus grande centrale nucléaire française, la centrale de Gravelines, dans le Nord du pays. La centrale à charbon de Cordemais, en Loire-Atlantique était aussi en grève.
Les grévistes se mobilisent majoritairement au sujet des salaires, mais également à cause de la perspective de l'utilisation de la loi 49.3, qui permet au gouvernement de faire passer le texte qu'il présente sans vote, "probablement mercredi " d'après un porte-parole d'Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français. Cela aurait pour but de faire adopter le budget à l'assemblée.
D'autres sujets poussent les manifestants à poursuivre leur mouvement, dont le durcissement à venir des règles d'indemnisation des chômeurs ou encore la réforme des retraites.
D'autres secteurs, comme ceux de la fonction publique, les routiers, l'agroalimentaire ou le commerce, ont déposé des appels à la grève pour réclamer des hausses de salaire.
Il y a donc eu, mardi, des " dizaines de milliers de grévistes " pour les salaires et le droit de grève. Selon le ministère de l'Intérieur, 107000 personnes ont manifesté. Selon la CGT ce chiffre s'élève à 300000.