Donner pour aider les familles endeuillées

Donner pour aider les familles endeuillées
Josée Masson, Amélie Lemieux et Annie Villeneuve sont allées au micro du FM93 à l'occasion de la journée de financement deDeuil-Jeunesse. Jimmy Jolicœur

L’organisme de bienfaisance Deuil-Jeunesse a lancé mardi sa campagne de financement annuelle en ligne. Cette année, l’organisme, qui offre des services d’aide à des gens qui font face à la mort ou à la maladie d’un proche, a tenu l’évènement sur Facebook.

La marraine de la campagne est Amélie Lemieux, mère de Romy et Norah Carpentier, tuées par leur père en juillet 2020.

La collecte de fonds " Mardi, je donne " a pour but d’amasser 50 000 $. Selon Josée Masson, fondatrice et présidente-directrice générale de l’organisme, le but est « plus qu’atteignable » et permettra à l’organisme à but non lucratif d’investir dans sa mission. Cette dernière est le mieux-être des enfants et des adultes vivant une situation de deuil grâce à une approche personnalisée.

Un service adapté

Pour Amélie Lemieux, le rôle que l’organisme joue dans son cheminement de deuil est vraiment essentiel.

Elle a accompagné Mme Masson mardi et l’a aidée dans la promotion de cette activité de financement, qui s’est tenue dans plusieurs médias du Québec. Mme Lemieux a choisi cette ressource puisqu’elle affirme que l’organisme l’outille grâce à « ses approches et son accessibilité en tout temps ».

« Avec Deuil-Jeunesse, je sentais [mes filles] plus proches de moi, a confié la marraine de l’évènement. Je ne me suis pas trompée. » L’organisme a d’ailleurs construit un jardin en mémoire de ses deux jeunes filles.

Points de service multiples

Le service de l’organisme est un service d’urgence, ce qui veut dire qu’il donne en tout temps et sans rendez-vous un accès à différents professionnels, comme des psychothérapeutes, des travailleurs sociaux ou des psychothérapeutes.

De plus, l’organisme, dont le siège social est situé à Québec, offre des points de service à Chambly, Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu, Trois-Rivières et Rimouski dans le but de desservir la plus grande clientèle possible.

Même s’il est basé au Québec, l’organisme d’une vingtaine d’employés peut aussi aider virtuellement des personnes endeuillées à l’extérieur de la province avec ses services de suivi individuel par
visioconférence.

Au moment de l’écriture de ces lignes, l’organisme avait récolté 18 000 $.