Des artères commerciales animées, promet Denis Coderre

S’il est élu, l’ex-maire Denis Coderre prévoit investir plusieurs millions dans le développement des artères commerciales.

Des artères commerciales animées, promet Denis Coderre
Photo by andrew welch / Unsplash

Après s’être fait mettre des « bâtons dans les roues » pendant quatre ans, les entrepreneurs montréalais seront davantage appréciés sous l’administration Coderre, a affirmé mardi le candidat à l’élection de Montréal lors d’un point de presse, entouré des commerces devenus déserts de la Plaza Saint-Hubert.

Ensemble Montréal a promis de mettre en place un nouveau programme PRAM-Culture qui permettra aux Sociétés de développement commercial (SDC) d’obtenir un financement de 50 millions $ pour l’animation des artères commerciales. Les SDC, des organismes à but non lucratif responsables de mettre en valeur des secteurs, pourront utiliser cette aide pour organiser des activités telles que des ventes de trottoir afin de réanimer les artères commerciales.

Investir dans les commerces montréalais

M. Coderre et son équipe désirent transformer les locaux en incubateurs d’entreprises, permettant aux SDC d’en faire des boutiques éphémères, par exemple, et de tester le marché tout en insufflant de la vie sur les artères.

Le parti a aussi annoncé qu’il instaurerait un Observatoire du commerce qui récolterait des données en continu sur les habitudes de consommation des Montréalais. La collecte de ces informations permettrait de réduire la bureaucratie. L’objectif serait d’éventuellement éliminer les formulaires A8 afin de « couper dans la lourdeur administrative », a précisé l’ex-maire.

Pendant le point de presse, l’équipe de M. Coderre a mis l’accent sur le « partenariat » qu’elle désire bâtir avec les entrepreneurs montréalais. Pour le parti, il est primordial que tous les individus se sentent soutenus dans leurs démarches créatives et dans le développement de leurs commerces. « Nous voulons nous adapter à leur réalité, leur donner tous les outils pour affronter les prochains défis et soutenir les forces vives pour que le café, le boucher et l’épicier qu’on aime tant soient encore là demain », a conclu M. Coderre.