COVID-19 : situation sanitaire préoccupante en Estrie
Aucun cas du variant Omicron n’a toutefois été recensé pour le moment.
L’augmentation des cas de COVID-19 dans la région de l’Estrie inquiète autant le réseau de la santé que la population.
Pour la Sherbrookoise Marie Dufour, l’inquiétude concerne les comportements de la population. « Je me sens inquiète, surtout que j’ai l’impression que beaucoup de gens ne prennent pas ça au sérieux. Je ne crois pas qu’on va nous reconfiner, mais il va y avoir des restrictions », dit Mme Dufour.
Au cours des 7 derniers jours, 906 cas de COVID-19 ont été recensés dans la région, selon l’Institut national de santé publique du Québec. La Santé publique de l’Estrie a recensé 55 éclosions sur son territoire, d’après les données du 28 novembre.
Contamination et vaccination
D’après les chiffres de la Santé publique, 387 081 personnes ont reçu leurs deux doses de vaccin contre la COVID-19 en Estrie. Les personnes qui ne sont pas vaccinées seraient les plus touchées par la vague de contamination qui s’abat présentement sur la région. « Dans mon entourage, un couple d’amis a eu la COVID récemment. Ils sont non vaccinés », a constaté Marie Dufour.
Nouveau variant Omicron
À l’heure actuelle, aucun cas du nouveau variant Omicron n’a été découvert en Estrie. Vendredi dernier, le premier ministre, François Legault, a demandé à Ottawa de prendre les mesures nécessaires pour éviter la transmission du variant. Actuellement, 7 personnes ayant voyagé dans les pays touchés par Omicron dans les 14 derniers jours sont placées en isolement.
Beaucoup d’incertitudes concernant ce nouveau variant planent encore. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de cas de ce variant semble augmenter dans presque toutes les provinces d’Afrique du Sud.
« Je trouve vraiment important de fermer les frontières pour quelques semaines, du moins jusqu’à ce qu’on en sache plus sur ce nouveau variant, afin de limiter sa progression au pays », a déclaré Mme Dufour.
Si la Sherbrookoise réclame la fermeture des frontières, c’est parce que ses inquiétudes sont fondées sur les problèmes de santé de son conjoint, qui est
immunodéprimé.