Arrêt des programmes d'aide fédéraux des PME

Le 23 octobre s’arrêtent les subventions salariales et l’aide au loyer pour les PME. Celles-ci ayant plusieurs incertitudes quant au maintien des restrictions de capacités d’accueil, à la pénurie de main-d’œuvre ou même à la 4e vague de COVID-19. Pourtant, certaines PME ne s’en font pas pour cela.

Selon le Tableau de suivi de la santé des PME de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), pour la province de Québec 81 % des PME sont complètement ouvertes et près de la moitié ont leur personnel égal ou supérieur à la normale et/ou leurs revenus égaux ou supérieurs à la normale. Certaines petites et moyennes entreprises s’en sortent assez bien.

D’un côté positif

C’est le cas de la propriétaire du commerce Jessi & Cie, Stefania Rossi, qui avoue ne même pas avoir eu recours à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) ou à la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL). « J’ai eu recours au prêt garanti, explique-t-elle. En fait, comme on nous a fermé une première fois pendant trois mois et deux mois une deuxième fois, le prêt m’a permis d’avoir un fonds de roulement pour mes dépenses mensuelles et m’a aidé à ouvrir une boutique virtuelle qui a super bien fonctionné pendant notre fermeture. »

De son côté, la propriétaire du Gypsie Bohème, Sandra Moreira, n’a eu recours au SSUC qu’une fois pendant un mois au début de la pandémie. « On respecte vraiment toutes les mesures sanitaires, mais il n’y a eu aucune différence dans nos ventes », affirme-t-elle, confiante. C’est approximativement le même scénario chez le magasin Kanuk qui fut fermé si peu de temps, qu’ils n’ont pas eu à recourir à l’aide fédérale.

La FCEI pour les PME en difficulté

Sur son site web, la FCEI tient une pétition pour pousser le gouvernement fédéral à prolonger ses programmes d’aide et soutenir la relance des PME. La Fédération demande également au gouvernement d’annoncer immédiatement la prolongation de la SSUC et de la SUCL jusqu’au 20 novembre, de travailler avec les députés de tous les partis pour prolonger le Programme d’embauche pour la relance économique du Canada (PEREC), la SSUC et la SUCL jusqu’au 31 mars 2022 et même de modifier la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) pour inciter les prestataires à retourner sur le marché du travail au lieu de rester chez eux.