Le parc La Fontaine est louangé

Les Louanges secouent la scène musicale francophone avec son dernier titre, Central Park Lafontaine, un hommage à cet incontournable îlot vert montréalais.

Le parc La Fontaine est louangé
Les Louanges se produiront prochainement le 27 mai au Manoir de Beauharnois à Québec avec leur nouveau titre Central Park Lafontaine. (Photo : Lucas Jallot, l'Atelier)

Vincent Roberge, alias Les Louanges, revient avec un nouveau titre mélancoliquement mélodieux venant mettre en scène sa perspective du parc La Fontaine. L'auteur-compositeur-interprète offre à son public cette chanson " introspective qui se veut un épilogue sur son deuxième album, Crash, sorti en 2022", selon sa maison de disque Bonsound.

Une tranche de vie

Ce dernier titre s'inscrit dans la même lignée que les autres morceaux de l'artiste montréalais avec des paroles poétiques entremêlant le français et l'anglais, le tout agrémenté d'un instrumental savoureux à base de cuivre et de corde.

Le début du morceau commence de façon douce et harmonieuse en mettant l'accent sur les paroles qui le compose. Le texte s'empreint d'une nostalgie de la part du chanteur. Il y partage les moments de solitude et de réflexion qu'il a vécus dans son appartement et sur son balcon situés en face du parc La Fontaine.

Pour Abby Beauséjour, la maquilleuse du projet vidéo accompagnant la chanson, il est clair que cette dernière est très importante pour Vincent. Elle rappelle à ce dernier une période de sa vie spéciale pour lui.

"Quand on a tourné la vidéo, on allait chez Vincent, qui habitait jadis à côté du parc, et son balcon donnait vraiment dessus", dit Abby Beauséjour. Elle explique aussi que le parallèle qui est fait entre le parc La Fontaine et Central Park, à New York, est une idée qu'a eue l'auteur pour atteindre un auditoire plus large. Cette idée met aussi en évidence la charge symbolique que représente pour lui le parc montréalais.

Un univers éclaté

Pour la maquilleuse, le côté éclaté, "flyé" et peu conventionnel qui teinte le visuel du groupe plaît beaucoup à Vincent Roberge. Des images pleines de grain, des costumes et des scènes imagés laissent place à l'imagination du spectateur.

Plusieurs références à l'univers collectif ressortent du morceau, comme celle faite à la fable Le Corbeau et le Renard de La Fontaine, qui est incarnée tout au long de l'œuvre par l'oiseau.

Abby mentionne notamment la première scène du clip, où le jeune artiste atterrit vêtu de blanc dans le parc en parachute. Cette scène tisse un lien avec un nouveau chapitre de son processus créatif, tout en restant proche de ses premiers morceaux.

La beauté des différents plans filmés dans le parc et dans l'ancien appartement de l'artiste agencés aux paroles vient donner des repères visuels à la poésie des Louanges, tout en donnant une dimension plus profonde à une œuvre visuelle et auditive plutôt singulière.